Pour les plus petits…
et aussi pour les enfants, petits et grands
Balade imaginaire
Parmi les idées reçues ces derniers jours, il y a celle-ci et je la trouve magique…
Pour les plus petits, vous pouvez prendre un temps pour lui raconter la balade que vous aimeriez faire avec lui.elle… Peut-être que ce sera dans un endroit qui vous est familier et cher, peut-être que ce sera dans un endroit imaginaire, peut-être que ce sera sur le sable chaud ou dans la montagne enneigée… N’importe du moment que vous vous baladez ensemble et que vous profitez du bon air et des odeurs de la nature qui s’éveille doucement.
Les plus grand.e.s peuvent vous raconter la balade dont ils et elles rêvent à l’heure où tout le monde est confiné. Demandez-leur les détails de ce qu’ils•elles voient, sentent, goûtent, entendent.
Si il faut parler du Coronavirus à vos enfants…
Il y a eu une profusion de podcasts, vidéos, textes pour accompagner les parents et les enfants dans la compréhension de la situation.
Ados, vous êtes là ?
Vous devez vous aussi être saturé·e·s d’informations, vraies, fausses, positives parfois, rigolotes j’espère un peu, négatives le plus souvent malheureusement.
Et si, vous faisiez un tour du côté de votre imagination et que vous nous racontiez vous aussi ce que vous aimeriez que demain soit pour vous ? Quel monde voulez-vous ?
Au passage, si certain·e·s veulent lire, on aime beaucoup Starhawk « Quel monde voulons-nous? » aux formidables Éditions Cambourakis.
Nous les « grand·e·s »
L’imaginaire n’est pas réservé aux jeunes âges. Au contraire. Il est une source de création, de joie, d’espoir et d’inspiration qui me paraît aujourd’hui plus que jamais VITAL.
C’est aussi dans ce moment où nous sommes relié·e·s à nous-mêmes que nous pouvons être libres et responsables. Libres de choisir les images que nous nous proposons à nous-mêmes, responsables de nourrir un élan vital positif.
Cela n’est pas si facile. Nous n’avons pas été éduqué·e·s à cela. Dommage. Mais il n’est pas trop tard. Si il y a bien quelque chose que nous pouvons faire en ces jours de confinement, c’est bien de plonger au cœur de nos envies, de nos espoirs, et de nous demander comment nous dessinerions le monde naissant.