Pour les plus petits
Les plus petits sont en permanence en recherche d’équilibre, dans tous leurs apprentissages. Et les meilleurs apprentissages sont ceux qui se font dans le plaisir !
Très certainement, leur équilibre quotidien a été bousculé, perturbé. Au même titre que le nôtre. C’est le bon moment pour jouer au kapla© par exemple ou à n’importe quel jeu de construction. Pas nécessaire d’avoir des jeux spécifiques. Vous pouvez leur mettre à disposition des cuillères en bois, des coussins, des bouts de machins qui trainent, une éponge, un livre, un saladier en plastique, (après les avoir nettoyés avec de l’eau savonneuse). Différentes formes, différents objets… Si vous commencez, ils sauront comment s’amuser avec.
Vous pouvez aussi faire des repas des moments créatifs et récréatifs. Jouer avec les couleurs, les formes et les textures. Et si vous leur donniez des aliments taillés un peu différemment de d’habitude et vous leur demandiez de faire un dessin culinaire dans l’assiette ?
« Je voudrais un personnage aux cheveux bouclés verts, aux yeux couleur miel, un nez pointu, et une bouche qui sourit et plein de tâches de rousseur… »
À partir de 4 ans
Une journée rythmée, une journée équilibrée, ça peut aider !
L’une des difficultés pour nos enfants est de passer d’un emploi du temps scolaire rythmé, qu’ils et elles connaissent, à des journées qui pourraient ressembler aux vacances mais qui n’en sont pas.
Il est souhaitable de les impliquer dans l’élaboration de l’emploi du temps de la journée. De cette façon, chaque personne de la maison peut formuler ses besoins et envies et ce qu’on doit faire. On décide ensemble et on fait un planning pour chacun et chacune. Cela peut paraître évident mais chaque jour est différent et nos états, nos humeurs fluctuent.
C’est un peu comme un contrat collectif. Cela leur permet de comprendre aussi que les adultes ont aussi besoin de temps pour eux, tout comme les enfants.
L’autre point positif est que cela leur permet d’avoir une vision globale de leur journée et de savoir qu’elle va se dérouler de façon rythmée.
Avant de commencer, vous pouvez dès aujourd’hui demander à vos enfants de fabriquer des étiquettes de l’emploi du temps : petit-déjeuner, déjeuner, dîner, goûter, travail, temps pour soi, bulle méditation, activité physique, lecture, cuisine, courses, rangement de la chambre, arrosage des plantes, applaudissements du personnel soignant, écoute d’un podcast, appel d’un·e ami·e en visio ou par téléphone, écriture d’un petit mot du jour.
Et puis ils·elles peuvent aussi définir des codes couleurs pour les durées.
Ados, vous êtes la ?
Qu’est-ce qui vous paraît essentiel en cette période de confinement ? Comment trouvez-vous votre équilibre ?
Passer ses journées sous le regard de ses parents, de ses frères et sœurs, plus petits ou plus grands, n’est pas facile. Ce n’est d’ailleurs pas facile pour les parents, ni pour les autres membres de la famille.
Comment créez-vous votre bulle ?
Les réseaux sociaux font circuler beaucoup de fake news, beaucoup d’infos anxiogènes. Comment réagissez-vous ? Et comment vous en protégez-vous ?
Avez-vous pensé à tenir un journal de bord de cette période ? Qu’il soit digital ou papier, ce sera sûrement intéressant de pouvoir y revenir quand tout sera terminé. Et après, que souhaiteriez-vous garder de cette période ? Que souhaitez-vous pour après ?
Nous les « grand·e·s »
Ces derniers jours, nous avons entendu souvent :
Revenir à l’essentiel… Retrouver l’équilibre…
Un peu moins souvent : Faire preuve de discernement…
Très rarement : Se faire plaisir…
Peur du vide
C’est certainement parce que nous avons tous et toutes peur du vide que ces premiers jours ont été particulièrement difficiles. Nous avons pour beaucoup d’entre nous tenté de combler ce vide imposé, réel ou supposé. Nous avons souvent surconsommé de l’info, des fake news, de l’anxiété à la moindre toux ou au moindre état de fébrilité.
Prenons juste quelques minutes pour voir ce vide. Comment le reconnaître ?
C’est souvent l’endroit que nous voulons absolument remplir, un genre de réflexe boulimique qui commence généralement par « il faut que je… », « je dois ».
Ici et maintenant, une fois ces quelques lignes lues, prenez quelques instants pour vous poser, créer de l’espace entre vous et le monde. Qu’est-ce que vous ressentez ? Peut-être n’y a-t-il rien ? Mais « rien », c’est quoi là tout de suite maintenant ?
Vide créateur et intention du plaisir
Au cœur de ce vide, tout est possible.
Regardez à l’intérieur de vous.
En position assise (ou allongée si c’est plus confortable pour vous), après avoir pris conscience de vos points de contact avec le sol ou la surface sur laquelle vous êtes installé·e, prenez quelques minutes pour explorer ce vide intérieur.
Sentez votre présence à vous-même.
Posez-vous la question : « Dans la situation qui est la mienne, qu’est-ce qui me ferait plaisir là tout de suite ? »
Laissez émerger les réponses spontanément et sans jugement.
Puis posez-vous la question suivante : « Dans la situation qui est la mienne, qu’est-ce qui me ferait VRAIMENT plaisir là tout de suite ? »
Laissez à nouveau émerger les réponses spontanément et sans jugement.
Enfin, posez-vous la question suivante : « Dans la situation qui est la mienne, qu’est-ce qui me ferait PROFONDÉMENT plaisir là tout de suite ? ».
Laissez enfin émerger les réponses spontanément et sans jugement.
Revenez à votre respiration et écrivez ou notez dans un coin de votre tête, ce qui vous est venu de façon naturelle.
Qu’attendez-vous pour vous faire plaisir ?